Lundi 18 décembre 2023 – Sous la pression des sociétés de conseils en vote, 55% des sociétés du SBF 120 ont désormais opté pour ce modèle de gouvernance en 2023, afin de renforcer l’efficacité de la communication avec les actionnaires.

Il convient cependant de noter que cette scission des fonctions peut s’opérer avec des missions différentes pour le Président non exécutif qui peuvent correspondre à un mandat focalisé :

• La gestion du conseil d’administration et les relations avec les actionnaires (Q1 du marché)
• La participation à un comité stratégique (Q2)
• L’accompagnement d’un nouveau DG afin d’assurer le succès d’un plan de succession (Q3)

Ainsi, le salaire du président non exécutif représente souvent un supplément de budget pour l’entreprise utilisant ce mode de gouvernance.

Cependant, depuis 2019 les nouveaux DG qui remplacent la fonction précédente de PDG reçoivent une rémunération inférieure en médiane depuis ces dernières années. On observe qu’une « décote » en valeur médiane de 17% a été parfois appliquée au salaire de base des DG ayant remplacé un PDG au cours de ces trois dernières années.

Cet écart ne signifie pas qu’il existe nécessairement une valeur marché entre les deux fonctions. Elle résulte seulement du fait que la rémunération du PDG correspond le plus souvent à celle d’un titulaire qui a eu une expérience passée confirmée dans le poste. En revanche les DG qui ont remplacé le poste de PDG, sont le plus souvent moins expérimentés ou parfois ont été recrutés en interne.

Elle occasionne également une charge financière plus élevée pour l’entreprise. En effet la fonction de directeur général en charge de la stratégie et de sa mise en œuvre bénéficie souvent d’une rémunération relativement proche de celle d’un PDG ; sous réserve bien entendu de son niveau d’expérience, et particulièrement lorsqu’il s’agit d’un recrutement en interne (décote de l’ordre de 20% à 30%).